Les termes impartition et externalisation sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils ne recouvrent pas exactement la même réalité. L’impartition est un terme principalement utilisé au Canada et au Québec, tandis que l’externalisation est le terme le plus courant en France et en Europe.
Dans les deux cas, il s’agit de déléguer à un prestataire externe certaines fonctions, mais les usages linguistiques et contextuels expliquent la différence perçue.
Impartition vs externalisation : comparaison
Critère | Impartition | Externalisation |
---|---|---|
Origine du terme | Utilisé principalement au Canada / Québec | Utilisé en France, Europe et à l’international |
Traduction | Traduction francophone directe de l’outsourcing | Calque français du terme anglais outsourcing |
Usage courant | Administrations publiques, entreprises québécoises | Entreprises privées, multinationales, littérature de management |
Contexte | Souvent associé à des contrats longs et structurés | Employé dans tout type d’externalisation (administrative, IT, RH…) |
Exemple | Un ministère québécois qui impartit la gestion informatique à une société privée | Une PME française qui externalise sa paie à un cabinet spécialisé |
En résumé, impartition et externalisation désignent la même pratique organisationnelle : confier à un prestataire externe une fonction ou un processus. La différence tient surtout à la géographie et au vocabulaire : le terme « impartition » est utilisé au Canada, tandis que le mot « externalisation » est privilégié en France et dans le reste de la francophonie.
👉 Dans la pratique, les deux notions renvoient à l’outsourcing, et leur usage dépend principalement du contexte culturel et linguistique.
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